Prêtresse : La divination et les prophéties des oracles

Nous allons nous pencher sur le rôle de la prêtresse dans les civilisations antiques. Depuis la nuit des temps, les Hommes cherchent à percer les mystères de l’avenir. Si la divination a encore la côte de nos jours, ses origines remontent à l’antiquité, comme nous allons le voir. Dans le monde antique, la magie et les prédictions font partie de la vie courante et ne sont pas réservés aux férus d’ésotérisme.

Le rôle des prêtresses

Une des civilisations les plus reconnues pour sa pratique de la divination est bien sûr la Grèce Antique. En effet, le don de voir l’avenir est au centre de la religion grecque. Contrairement aux arts divinatoires modernes, il ne s’agit pas de mortels lisant des cartes ou autre, mais bien d’acte religieux, impliquant les prêtresses, officiants dans des temples, selon des rites prédéfinis.

Qu’est-ce qu’un oracle ?

Ce que les grecs appellent l’oracle est la réponse d’un Dieu, à une question donnée. Tous les Dieux ne donnent pas d’oracle, et généralement uniquement dans les temples consacrés. Ces oracles sont transmis aux demandeurs par le biais d’une prêtresse, suivant un rituel codifié, impliquant généralement un sacrifice. La prêtresse est aussi appelée la Pythie. Les prédictions apparaissaient à celle-ci sous diverses formes, notamment par le biais des rêves prémonitoires, qui la plongent dans un état de transe.

Des prophéties au service de la politique

Les arts divinatoires étaient respectés et pris très au sérieux dans la Grèce Antique. Le don de voir l’avenir était établi et attribué aux volontés divines (celui de Apollon était particulièrement recherché). C’est pourquoi les prédictions étaient par exemple recherchées pour prendre des décisions politiques ou militaires. La ville de Delphe devint centrale pour la qualité de ses prophéties, lors de l’antiquité. Malgré tout, les voix des Dieux étant impénétrables, on trouve plusieurs traces de prophéties s’étant avérées néfastes aux militaires grecques.

La magie, une composante centrale de l’Egypte Antique

La magie au sens large fait partie intégrante de l’Egypte antique. Et la divination n’est pas en reste. Les arts divinatoires sont basés sur la vie des Dieux et des Déesses, avec l’élaboration d’un calendrier de jours fastes et néfastes pour de nombreux actes. La Déesse Isis est considérée comme la Déesse de la magie, à qui on pouvait faire des offrandes. Mais la manière principale d’établir des prédictions était par le biais des rêves.

Les rêves prémonitoires : un outil précieux en Egypte antique

En effet, pour les égyptiens, le don de voir l’avenir est une réalité. Ils prêtent une attention particulière aux rêves prémonitoires. Ils considèrent que les rêves sont des prédictions des choses à venir. Correctement interprétés, notamment par les prêtresses à l’aide de références, ils permettaient de prévoir le futur. Dans le cas où une prophétie semblait être négative, ou annoncer un malheur, les égyptiens pouvaient alors prier la déesse Isis, afin qu’elle renverse le cours du futur.